
Le projet gagnant :
Perturber la chaîne d’approvisionnement mondiale en architecture : une approche hyperlocale de l’environnement bâti
Dans ce cas, le terme « perturbation » se concentre sur notre dépendance à la chaîne d’approvisionnement mondiale, qui utilise des matériaux de construction fabriqués partout dans le monde. En se concentrant sur Ottawa, mais avec une approche transférable à d’autres localités, Frank propose une stratégie à long terme pour répondre à cette situation..
COMMENTAIRE DU JURY
Cette thèse reconnaît que le défi auquel nous faisons face est énorme et qu’il faudra des décennies pour inverser la situation. Les stratégies proposées sont bien réfléchies : rechercher et documenter les matériaux présents dans les bâtiments existants ; cartographier le potentiel de production locale de matériaux biosourcés et autres ; et intégrer le design pour le démontage dans les nouveaux bâtiments afin de développer, avec le temps, une banque de matériaux.
La transférabilité de cette idée repose habilement sur une boîte à outils de stratégies plutôt que sur des solutions prescriptives. Cette flexibilité permet d’intégrer des matériaux et produits locaux dans un cadre modulaire. L’échéancier est réaliste, en anticipant à quoi pourraient ressembler nos chaînes d’approvisionnement dans 25, 50 et 100 ans.
Il s’agit d’une proposition créative, réfléchie et bien présentée ; une application extrêmement pertinente de la pensée systémique à un problème très concret.