
RÉSUMÉ
Cette thèse combine matériaux biosourcés, conception computationnelle et fabrication numérique afin de générer et tester des prototypes architecturaux fabriqués à partir de résidus agricoles. Plus précisément, cette thèse utilise les sous-produits de la production locale de lin textile, avec des scripts algorithmiques génératifs paramétriques et la fabrication additive (FA), plus couramment appelée impression 3D par extrusion. L’intérêt de cette recherche découle d’une conviction optimiste selon laquelle les matériaux architecturaux peuvent s’éloigner des pratiques extractives intensives en carbone et non durables pour se tourner vers des matériaux biosourcés au sein d’écologies circulaires.
COMMENTAIRE DU JURY
Cette soumission démontre une approche rigoureuse et globale dans l’exploration du potentiel d’utilisation des sous-produits de lin cultivé localement pour des applications architecturales. La présentation est claire et examine de manière méthodique l’usage possible d’un sous-produit agricole – qui serait autrement jeté et gaspillé – pour créer des matériaux biosourcés destinés aux industries de l’architecture et de la construction.
Si notre société peut développer de nouveaux matériaux de construction biosourcés grâce à ce type de recherche, combinée aux technologies émergentes de fabrication, cela révolutionnerait notre manière de concevoir et de construire, tout en éliminant une portion significative des déchets et des émissions. Le processus itératif décrit par l’auteure a permis de mieux comprendre les défis et les potentiels liés à l’utilisation de nouveaux matériaux.